Jour 5 : De Zermatt à St Niklaus, par la vallée...
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| Env 18km, D+ 200 m, D- 500 m Trace reconstituée |
Petit déjeuner à l'Auberge de Jeunesse.
Un petit déjeuner comme je les aime : café, fromages, fruits, ... Et, surtout, de délicieux pains frais à volonté et au choix, au seigle ou aux céréales. J'ai toujours aimé le bon pain, et surtout les "pains spéciaux". Alors après quelques jours de régime "semoule + fruits séchés", j'apprécie plutôt deux fois qu'une !
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| Photo du Net |
Un petit déjeuner comme je les aime : café, fromages, fruits, ... Et, surtout, de délicieux pains frais à volonté et au choix, au seigle ou aux céréales. J'ai toujours aimé le bon pain, et surtout les "pains spéciaux". Alors après quelques jours de régime "semoule + fruits séchés", j'apprécie plutôt deux fois qu'une !
L'ambiance est bonne, conviviale. J'entends de l'allemand, de l'anglais, du mandarin, ... Chacun fait de son mieux pour parler à son voisin. Les phrases se colorent de mots empruntés aux uns et aux autres, les mains s'agitent, ... langage universel éternel. Ça rit volontiers tout en enchaînant les bols de café et les tartines de pain. Buffet à volonté vous avez dit ? Buffet à volonté ce sera !
Mais l'heure tourne, au point qu'il devient nécessaire de se presser pour ne pas rater l'heure limite à laquelle nous devons libérer la chambre... Direction l'Office du Tourisme sous la pluie fine, au milieu de la foule et des groupes folkloriques, histoire de consulter les dernières prévisions météo locales, s'informer sur l'état des divers sentiers, et faire le point sur la suite.
Pour continuer, outre la vallée, 2 possibilités :
En réalité la question ne se pose même pas, on continue. Pour l'instant par la vallée, à minima jusqu'à Randa en espérant un miracle, et probablement jusqu'à St Niklaus.
Pendant que je vais refaire le plein de vivres de courses, JL discute avec un couple qui descend de la cabane du Hörnli... Faire le Cervin a longtemps été l'un de ses rêves même s'il considère ne plus en avoir la capacité. Mais il aura beau dire le contraire, je vois ses yeux qui brillent. Trop tard pour le Cervin peut être, mais l'envie de sommets est toujours là et ce serait dommage de se laisser définitivement abattre par quelques soucis de santé maintenant solutionnés... Décision est prise de retrouver la pleine forme par une activité sportive régulière. Mais en attendant, il est plus que temps de se mettre en route : il est déjà près de midi !
Effet secondaire habituel du temps orageux, j'ai une bonne migraine qui s'obstine depuis ce matin. Je renonce à lutter : Un ibuprofène et c'est parti.
Les premiers km à la sortie de Zermatt ne sont pas agréables, surtout avec ces nuages qui masquent les sommets. On longe la voie ferrée et des chantiers, des dépôts de matériaux, ...
Les escargots sont de sortie, Avec les limaces, ce seront nos seuls compagnons de promenade du jour, ou presque.
Quelques éclaircies ont la bonne idée de nous permettre d'admirer un peu plus les environs. Petit détour par un joli pont de bois au dessus des gorges.
Nous profitons des aménagements d'un terrain de loisirs pour déjeuner (ou plutôt goûter, vue l'heure...). A peine posé les sacs à dos sur un banc, la pluie redémarre de plus belle, et nous nous réfugions sous un hall... C'est clair, nous n'avons vraiment aucune chance que cela s'arrange aujourd'hui, cela aurait même tendance à empirer pour l'instant...
Envie d'un bon café, nous bifurquons vers Täsh. Détour technique dans un jardin public, nous en profitons pour sympathiser avec une maman qui s'est glissée entre les averses pour emmener ses 2 bouts de choux prendre un peu l'air. JL discute avec elle en allemand pendant que, faute de réussir à remuer mes souvenirs de lycée dans cette langue, je joue avec les 2 petiots qui, eux, en sont encore à l'âge où la langue est sans importance...
Les nuages restent obstinément très bas, cela fait longtemps que nous n'espérons plus de miracle, nous continuons vers St Niklaus, en laissant de côté les sentiers remontant vers la cabane Topali. Dommage. J'étais curieuse de la voir de près. Mais avec le temps qu'il fait, la balade ne mériterait plus ce nom et risquerait de se transformer en grosse galère.
Un peu avant St Niklaus, alors que les constructions se multiplient, nous profitons d'un bois pour installer un discret bivouac. Terrains détrempés, herbe haute, torrent menaçant de déborder, ruissellements multiples sur des pentes souvent importantes, ... Nous finissons par choisir le bas côté (légèrement sur-élevé malgré son nom) d'une piste forestière apparemment peu ou plus utilisée. Dans le contexte, difficile de trouver mieux.
Bilan de la journée ? En termes de rando, y'a mieux, c'est le moins que l'on puisse dire... Heureusement, quelques jolies rencontres ont largement compensé.
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| Photo du Net |
Mais l'heure tourne, au point qu'il devient nécessaire de se presser pour ne pas rater l'heure limite à laquelle nous devons libérer la chambre... Direction l'Office du Tourisme sous la pluie fine, au milieu de la foule et des groupes folkloriques, histoire de consulter les dernières prévisions météo locales, s'informer sur l'état des divers sentiers, et faire le point sur la suite.
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| Photo du Net |
Pour continuer, outre la vallée, 2 possibilités :
- le sentier sur le versant Est, considéré parfois comme le classique, mais il est coupé à la passerelle de l'Europaweg et nous apprenons qu'un autre éboulement a eu lieu un peu plus loin sans plus de précisions, ce qui nous fait l'écarter,
- le sentier qui monte à partir de Randa sur le versant Ouest vers Jungu via le Refuge Topali, et passe par le col de Wasenlücke à un peu plus de 3000 m, à priori praticable mais enneigé depuis hier sur les parties hautes. Et certainement dans les nuages pour l'instant.
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| Photo du Net |
En réalité la question ne se pose même pas, on continue. Pour l'instant par la vallée, à minima jusqu'à Randa en espérant un miracle, et probablement jusqu'à St Niklaus.
Pendant que je vais refaire le plein de vivres de courses, JL discute avec un couple qui descend de la cabane du Hörnli... Faire le Cervin a longtemps été l'un de ses rêves même s'il considère ne plus en avoir la capacité. Mais il aura beau dire le contraire, je vois ses yeux qui brillent. Trop tard pour le Cervin peut être, mais l'envie de sommets est toujours là et ce serait dommage de se laisser définitivement abattre par quelques soucis de santé maintenant solutionnés... Décision est prise de retrouver la pleine forme par une activité sportive régulière. Mais en attendant, il est plus que temps de se mettre en route : il est déjà près de midi !
Effet secondaire habituel du temps orageux, j'ai une bonne migraine qui s'obstine depuis ce matin. Je renonce à lutter : Un ibuprofène et c'est parti.
Les premiers km à la sortie de Zermatt ne sont pas agréables, surtout avec ces nuages qui masquent les sommets. On longe la voie ferrée et des chantiers, des dépôts de matériaux, ...
Les escargots sont de sortie, Avec les limaces, ce seront nos seuls compagnons de promenade du jour, ou presque.
Quelques éclaircies ont la bonne idée de nous permettre d'admirer un peu plus les environs. Petit détour par un joli pont de bois au dessus des gorges.
Nous profitons des aménagements d'un terrain de loisirs pour déjeuner (ou plutôt goûter, vue l'heure...). A peine posé les sacs à dos sur un banc, la pluie redémarre de plus belle, et nous nous réfugions sous un hall... C'est clair, nous n'avons vraiment aucune chance que cela s'arrange aujourd'hui, cela aurait même tendance à empirer pour l'instant...
Envie d'un bon café, nous bifurquons vers Täsh. Détour technique dans un jardin public, nous en profitons pour sympathiser avec une maman qui s'est glissée entre les averses pour emmener ses 2 bouts de choux prendre un peu l'air. JL discute avec elle en allemand pendant que, faute de réussir à remuer mes souvenirs de lycée dans cette langue, je joue avec les 2 petiots qui, eux, en sont encore à l'âge où la langue est sans importance...
Les nuages restent obstinément très bas, cela fait longtemps que nous n'espérons plus de miracle, nous continuons vers St Niklaus, en laissant de côté les sentiers remontant vers la cabane Topali. Dommage. J'étais curieuse de la voir de près. Mais avec le temps qu'il fait, la balade ne mériterait plus ce nom et risquerait de se transformer en grosse galère.
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| Photo du Net |
Un peu avant St Niklaus, alors que les constructions se multiplient, nous profitons d'un bois pour installer un discret bivouac. Terrains détrempés, herbe haute, torrent menaçant de déborder, ruissellements multiples sur des pentes souvent importantes, ... Nous finissons par choisir le bas côté (légèrement sur-élevé malgré son nom) d'une piste forestière apparemment peu ou plus utilisée. Dans le contexte, difficile de trouver mieux.
Bilan de la journée ? En termes de rando, y'a mieux, c'est le moins que l'on puisse dire... Heureusement, quelques jolies rencontres ont largement compensé.
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