samedi 20 juin 2015

ZAZ - La lessive

Spéciale dédicace à l'homme qui marche à mes côtés et à Nicole, Lila, Houda, ... et tous ceux qui se reconnaîtront. Merci à la vie de vous avoir mis sur mon chemin pour me donner l'envie et la force de gravir la montagne, pour m'avoir appris qu'il n'y a nul interdit que celui qu'on s'impose soi-même.




On gravit des sommets dans nos vies dans nos cœurs, 
Cet amour infini, mélange de douleur 
Le partage et l'instant du bonheur 
Qu'on garde ancré en soi comme pour lui rendre honneur 
Je gravis la montagne comme je gravis ma vie 
Tous ces regards croisés, si je les ai compris 
J'ai pourtant vu 1000 fois et suis encore surprise 
De la beauté des êtres qui m'ont fait lâcher prise. 

C'est la beauté sans mot qui transforme un instant 
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit 
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent 
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi 

Ils vivent leur ascension, grimpent et bravent leur peur 
Il n'y a nulle prison que celle qu'on se crée au cœur, 
Je prend note et leçon dans ces vives lueurs,
La lune, leurs regards, ne pas mourir avant l'heure.
Je garde précieusement l’expérience dans ma chair, 
Revenir au quotidien lui non plu ordinaire,
Dans les pages d'un bouquin, ces phrases qui me décrivent,
Tout se termine et prend fin, après l'extase la lessive.

C'est la beauté sans mot qui transforme un instant, 
A genoux dans la glace, laissant sans faire ce qui doit, 
Je tiens en moi le chaud, la saveur du présent,
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi.

Encordée dans ma tête jusqu'à mon sac à dos,
Des petites tempêtes me poussent vers le haut,
Le froid que je respire, je sens que je m'allège,
Je n'ai rien vu venir les deux pieds dans la neige.
Depuis c'est plus facile, et un pas après l'autre,
Si je marche tranquille, si je suis quelqu'un d'autre,
J'aurai toute ma vie laissant faire ce qui doit,
De ce qu'on a gravit qui fut vous qui fut moi.

C'est la beauté sans mot qui transforme un instant,
A genoux dans la glace, laissant faire ce qui doit,
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent, 
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi.

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