jeudi 21 mai 2015

Chaussures Quechua Bionnassay Imperméables

Mes chaussures "de montagne" (modèle homme). Un modèle dorénavant stoppé (à ma connaissance) par le fabricant (Décathlon), mais intéressant malgré tout d'autant qu'il est encore disponible sur leur site et dans certains magasins comme j'ai pu le constater il y a quelques jours.

Photo du fabricant

Les plus : 
  • Une adhérence assez époustouflante sur tous terrains (semelle dite Essensole, crampons de 5mm),
  • Compatible avec l'utilisation de crampons (à lanières) ou de raquettes,
  • Une chaussure cuir (quasiment) imperméable sans se transformer (trop vite) en étuve, et n'ayant pas besoin de "se faire", contrairement à celles de nos grands-pères... 
  • Un laçage auto-bloquant efficace qu'il n'est pas nécessaire de reprendre à longueur de journée.
  • Un grand confort, en particulier pour des chaussures malgré tout assez proches d'une "coque". La cheville est bien tenue sans frottements générateurs d'ampoules sur les malléoles par exemple, le tendon d'Achille est bien dégagé, ... 
  • Annoncées, par le fabricant, résister à plus de 1500km de marche. Me concernant, je n'ai pas constaté d'usure particulière de la semelle, mais leur kilométrage est (encore) relativement faible d'autant que je les utilise surtout pour les sorties avec raquettes ou crampons...

Les moins :
  • Le cuir demande un petit entretien (lait ou graisse spécialement adaptés), surtout après avoir été mouillé. Une question d'habitude, mais qui peut en gêner certains et poser un petit problème d'organisation durant des randos de plusieurs jours voire semaines. 
  • Ces chaussures doivent chausser relativement "étroit" car, à l'essayage, j'ai préféré le modèle homme (mais j'avoue avoir le pied assez large pour une femme, surtout à l'avant).
  • L'imperméabilité a des limites, en particulier au niveau de la languette de "tissu" et a du mal à résister à une journée de raquettes dans la poudreuse ou à plus de quelques pas dans l'eau d'un gué montant jusqu'à la dite languette. Or le séchage n'est pas ... rapide une fois les rembourrages intérieurs mouillés.
    Photo du fabricant
  • Bien que l'amorti soit annoncé de double densité (par rapport à quoi ?), j'ai très rapidement remplacé la semelle intérieure d'origine par une semelle silicone : Ce n'est pas propre à ce modèle, mais mes pieds n'ont jamais fait bon ménage avec les semelles rigides et, si je les apprécie en terrains difficiles, j'ai du mal à supporter ces chaussures plus de quelques km sur chemins "roulants" (cela me déclenche des métatarsalgies) même après le changement de semelles. Gênant pour des marches d'approche incluant de la piste et parce que, du coup, j'ai tendance à hésiter à les prendre sur certaines balades où j'y aurais pourtant intérêt.
  • La languette, épaisse même en partie haute, est un peu étroite et a tendance à "ressortir" de la chaussure. Mais il est vrai que je serre toujours relativement peu mes lacets au niveau de la cheville et qu'elle est donc relativement mal maintenue en place.
  • Le poids... Annoncées à 1,89kg en 43, je n'ai pas pesé les miennes (pointure 39), mais de toute façon pas beaucoup moins... Bon, d'un autre côté, c'est elles qui me portent la moitié du temps, hein ! N'empêche qu'il est clair qu'on préfère les avoir aux pieds que dans le sac... 

Photo du fabricant

En synthèse : bien que ce ne soit que ma troisième paire de chaussures montantes à semelles rigides et que je manque donc d'éléments de comparaison, il s'agit certainement là d'un des modèles ayant le meilleur rapport/qualité prix. Reste à juger de leur durée de vie. Sur les premières (j'étais ado...), c'était les couches intermédiaires (amortissantes) des semelles qui s'étaient désagrégées et, sur les secondes, ce sont les crochets de laçage qui s'étaient cassés et arrachés.


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