mercredi 4 février 2015

Couteaux and Co...

Une (petite) partie de ma collection, ceux qui seraient utilisables en randonnée (je vous fais donc grâce des tantos et autres papillons, sans parler des bowies et autres lames damassées ou sculptées...). Oui, j'avoue, j'aime les couteaux, tout comme les ciseaux, l'ébénisterie et, d'une manière générale la majorité des objets issus de l'artisanat d'art, quelle que soit la matière (bois, cuir, ...).



Laguiole étalon 440 : ras le bol des couteaux Laguiole. Très beaux, mais je les ai trop vus... Hormis qu'ils restent malgré tout l'une des stars des couteaux de poche pliants. Celui-ci est un "étalon", autrement dit il a été soumis à un essais de dureté dont on voit la trace sur la lame. L'intérêt ? Aucun, si ce n'est pour une collection. Par contre, du fait de sa taille (c'est le modèle de chasse) il a une prise en main que n'ont pas les versions plus fines et la qualité de la lame ne se discute pas. La rançon est le poids : 185g, rien que ça...


Couteaux pliant : Je ne sais dire la marque. Rien de particulier à ce couteau si ce n'est qu'il me vient de mon grand-père qui l'utilisait justement en balades et que j'y tiens donc particulièrement. Il fait 92g, ça s'améliore. Pour l'anecdote, mon grand-père me gronderait de vous le présenter ainsi : on ne doit jamais déplier plus d'un outil à la fois, sous peine de fatiguer les ressorts...


Couteau monobloc Herbertz : Une simple lame (genre couteau à lancer ou de cou), au manche non habillé mais doté d'une bonne prise en main. Je l'avais acheté car, très plat et suffisamment sobre pour ne pas trop attirer la curiosité, il a la bonne idée de se glisser parfaitement dans le couvercle de la Bento Box que j'utilise tous les midis à mon boulot et, une fois bien aiguisé, de couper parfaitement (ce qui n'était pas le cas à l'origine...) bien qu'il ne soit "que" en acier 420. Encore un léger progrès, on est à 72g.


Pliant Tekut Pecker : Celui-là, je l'adore de par sa forme originale. Par contre, au niveau prise en main, il faut avouer que ça ne le fait pas... A sa décharge, on reconnaîtra que la lame et l'articulation sont de très bonne qualité pour un couteau de cette taille et de ce poids. 36g sur ma balance.


Couteau de soirée... Je ne connais pas la marque, c'est un cadeau que l'on m'a fait un jour. L'intérêt est que la lame stylet se range dans le manche qui fait étui. Avec ses 32g sur la balance, il n'a rien d'un gadget si l'on oublie son côté strass...


Opinel n°6 : Encore une star. Pourquoi le n°6 ? Parce que c'est le plus petit de la série disposant de la bague de sécurité que je considère comme indispensable ou presque. 30g à l'origine, mais le manche peut être largement allégé et cela peut même être très esthétique (au point qu'il existe des concours de customisation même si le poids en est rarement l'objectif).


Le Dog Tag : Tout juste un couteau, une réalisation originale de couteau Trèfle (voir ici), un passionné qui a la bonne idée d'habiter à quelques km de mon boulot. Le Dog Tag ressemble à une plaque d'identification, mais coupe comme un rasoir, est parfaitement efficace sur les pierres à feu, et peu à l'occasion servir de miroir... 20g avec son étui mais sans le mousqueton.


Victorinox Classic : On ne le présente plus. Muni d'une lame, d'une paire de ciseaux (peu solide en particulier au niveau de la lame ressort qui résiste mal à l'écrouissage mais qui coupe bien si on sait ne pas trop lui en demander), d'une pincette et d'un cure-dent ainsi que d'une lime à ongles faisant tourne-vis. Souvent considéré comme un indispensable de tout bon sac à main même si, personnellement, je lui reproche sa fragilité... 19g malgré tout.


Baladéo : Très connu des randonneurs. Une bonne prise en main mais, rançon de la légèreté, une grande fragilité et un affûtage peu pérenne. Suffisant pour partager une pomme ou un saucisson, à bannir si l'on souhaite retailler un morceau de bois plus dur que du balsa... 15g.


Opinel n°4 : Vendu souvent en porte clef (c'était le cas de celui-ci). Ce n'est pas le plus petit de la série mais, à mon avis, le plus petit de ceux méritant encore le nom de couteau. En dessous, cela devient du cure-dent ne pouvant se tenir qu'à 2 doigts, ou presque. 10g sans le porte clef.


Bon, et après tout ça, moi, j'utilise quoi ? Ben je dois avouer que... rien de tout cela. Parce que hormis l'Herbertz que j'utilise tous les midis, ceux-là j'y tiens et je n'ai pas envie de les perdre. Alors en rando, j'emporte un truc que je peux remplacer facilement et sans état d'âme, c'est à dire un banal couteau de cuisine choisi pour son prix le plus bas possible dans la première solderie du coin. 20g en moyenne (on descend encore de 5g si on accepte de passer à la lame céramique que je trouve malgré tout dangereuse du fait de son manque de résistance aux chocs et à la flexion). Et pour protéger la lame (ou en protéger son environnement...), il suffit de le planter dans du pain (par exemple) ou, au pire, de prévoir un petit bouchon de liège si on ne dispose pas d'autre solution... 

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